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Naturopathie

Introduction de la conférence/débat à Anglet du samedi 31 janvier 2015 par le professeur Grégoire JAUVAIS.

Conférences proposées par

la Faculté Libre de Naturopathie et par la Faculté Libre de Psycho-Pathologie Clinique UCSHE (ex ULBAB).

“Qu’est-ce que la vraie naturopathie ?” – 58 minutes

4 aliments meurtriers♦ LES QUATRE ALIMENTS DEVITALISANTS, ETIO-MORBIDO-PATHOGENES.

Le Docteur P. Carton, qui fut un grand hygiéniste et un des pionniers de la diététique, attirait l’attention de tous sur les méfaits de trois aliments dévitalisés que sont le sel blanc (lavé), le sucre blanc (raffiné) et le pain blanc (bluté). Il affirmait, avec juste raison, que ces trois aliments, déminéralisés, dévitalisés et dédiastasés, étaient responsables de notre déchéance digestive et de l’arthritisation de notre race.

1° Le sel blanc, privé non seulement de son magnésium mais aussi de ses autres oligo-éléments, n’apporte pas à l’organisme tous les minéraux de la mer.

Le sel gris, moins pauvre, reste — malgré tout — très incomplet. Le meilleur des « sels » de table est — sans conteste — l’eau de mer concentrée, du type « sérum marin », riche des quatre-vingt-quatorze éléments minéraux connus, y compris l’or. Mais la pollution des océans par tous les déchets industriels fait qu’il est difficile d’obtenir un sel de mer liquide, naturel, non toxique.

2° Le sucre blanc, tiré de la canne à sucre ou d’une autre plante sucrière, est, par des actions successives d’épuration mécanique et chimique, complètement dépourvu de vitamines et de sels minéraux. II présente, même,d’après certains auteurs, des traces de produits toxiques ayant servi à son raffinage.

Ce sucre blanc (et même roux), classique, est toujours un saccharose, qui surmène et épuise les appareils hépato-pancréatique et digestif. Mal stocké, mal transformé et mal brûlé, il prédispose aux maladies de déminéralisation et d’irritation des muqueuses et des glandes. L’alcoolisme par le sucre, l’éthylisme des bébés ou des vieilles personnes ne buvant pas une goutte d’alcool, mais faisant des excès de sucre ou de sucreries, est un fait bien analysé par le Docteur S. Gay.

Le meilleur des « sucres » est — sans conteste — le lévulose et le miel, lequel contient 50 % de ce sucre lévulosé, directement assimilable et utilisable par les muscles, produisant peu de déchets.

A ce sujet, voici ce qu’écrit le biologiste P.-V. Marchesseau :

« Les sucres blancs et roux, classiques, sont des sucres « déminéralisés », « dévitaminés », « dédiastasés », en un mot dévitalisés. Ils sont difficilement transformables en sucres organiques, se stockent très mal dans le foie et sont brûlés incomplètement dans les muscles (diabète). Par ailleurs, ces sucres favorisent l’éthylisme caché des gourmands, des vieilles femmes au foie sclérosé d’alcoolique. Les bébés, même, en sont victimes. Le meilleur des sucres pour la santé n’est pas le saccharose raffiné (sucre blanc), ni le sucre roux classique, qui reste un saccharose, mais les lévuloses, les sucres doux des fruits bien mûrs…, que les fourmis reconnaissent et qui coulent des pommes cuites au four sans ajout de sucre. Les lévuloses sont assimilables, éclatent dans le muscle, sans produire de déchets excessifs, et… favorisent la guérison des diabétiques parce qu’ils n’épuisent pas leur foie. Le miel naturel (non chauffé) contient du lévulose.»

3° Quant au pain blanc, bluté à mort (ainsi que toutes les farines), il est responsable de l’hémogliase, ou viscosité du sang, qui favorise la plupart des maladies du cœur, des veines et des artères, en particulier l’infarctus du myocarde qui tue plus que le cancer et est devenu l’ennemie numéro un de l’homme civilisé, sur-alimenté, sous-nourri, sur-asphyxié et sur-sédentarisé.

Carton n’avait pas tort, et nous avons repris son qualificatif de « meurtrier » à propos de ces trois aliments dénaturés.

Cependant, il existe un quatrième aliment, tout aussi dangereux, et peut-être plus encore, nous voulons parler des graisses animales raffinées ou non et principalement des graisses cuites. Les graisses animales sont de digestion difficile, elles accroissent la viscosité sanguine et surmènent le foie (et le pancréas), en laissant des résidus dangereux comme le cholestérol usé venant des tissus via le foie pour y être détoxiqué. La vésicule biliaire en souffre beaucoup, surtout lorsque les glandes à mucine du duodénum sont dépotentialisées par suite de stress d’origine psychologique s’exprimant sur la base d’une alimentation habituellement anti-spécifique et dénaturée et d’un mode existentiel habituellement anti-biologique (tout aussi stressants).

Quant aux graisses cuites d’origine animale et d’origine végétale, elles sont toutes cancériniques. Elles libèrent, au cours de la surcuisson, par décomposition de la molécule grasse, des corps trans, des goudrons et des acroléines cancériniques par excellence (expériences faites sur des souris).

Les corps gras trans, et ceux de type margarine (partiellement ou totalement hydrogénés), quant à eux, sont encore plus athéro-sclérogènes que les corps gras saturés crus comme le beurre cru, par exemple.

La friture à l’huile ou au beurre ou, encore, à la graisse de cochon est à éliminer sans la moindre hésitation. Tout corps gras doit, toujours, être ingéré à l’état naturel, c’est-à-dire cru.

En éliminant ces quatre « aliments meurtriers » de son alimentation courante ou en réduisant de 50 à 80 % leur consommation habituelle, chacun peut espérer vivre en meilleure santé et durant de plus longues années.

Par le Professeur Grégoire JAUVAIS, M. D., Sc. D., Ph. D.[1]



[1] Voir sur ulbab.com les formations en Naturopathie dispensées par le Professeur G. JAUVAIS.

Et pour en savoir plus sur les propriétés physio-biologiques et les indications physio-thérapeutiques (et physio-esthétiques) des divers aliments humains, lire son Petit Dictionnaire des Aliments et des Nutriments Remèdes. Ou bien, encore, 100 % Anti-Régime. Editions Fortuna – Belgique.

Huitre remède naturelPar le Professeur Grégoire JAUVAIS, M. D., Sc. D., Ph. D.

Les huîtres possèdent-elles une valeur alimentaire réelle ou seulement une valeur gustative flattant le palais de certains gourmets heureux d’apprécier en même temps un vin blanc réputé ?

VARIÉTÉS COMESTIBLES

Les deux espèces les plus connues sont :

—  Ostrea Edulis, de forme plate, ovalaire, à valve inférieure convexe, à
valve supérieure plate (Cancale, Ostende, Marennes).

—  Gryphaea Angulata ou huître portugaise, de forme irrégulière, anguleuse, avec une valve inférieure très creuse,

ÉLEVAGE

C’est au début du printemps que commence la reproduction des huîtres ; elle se prolonge jusqu’au mois de septembre.

Les huîtres comestibles sont élevées dans des parcs où arrive de l’eau non souillée.

La loi du 31 juillet 1923 indique que « seuls les établissements ostréicoles reconnus salubres peuvent expédier ou vendre directement des huîtres pour la consommation. »

Les marchands doivent s’interdire tout rafraîchissement des huîtres dans des eaux souillées.

Les huîtres doivent être vivantes.

Hors de l’eau, elles ne se conservent pas plus de huit jours.

« II convient de rejeter les huîtres qui ont une odeur douteuse, celles dont les valves restent entrouvertes, celles qui n’ont plus d’eau. Une bonne précaution à prendre, au moment de manger l’huître, est de piquer son manteau avec une fourchette ou un couteau ou de faire tomber sur lui quelques gouttes de jus de citron ; si l’animal est vivant, il se rétracte immédiatement. » (M. Jean Blain.)

LES INTOXICATIONS ET INFECTIONS PAR LES HUITRES

Les huîtres élevées dans des parcs souillés ou cueillies dans des lieux exposés à des contaminations (déjections humaines), puis vendues par des amateurs (en saison estivale, dans les régions maritimes) sont de redoutables ennemies capables de déterminer, aussi facilement que les moules, des intoxications graves, voire mortelles (ictères graves, septicémie aiguë).

La substance toxique agissant dans l’organisme serait l’ostréotoxine.

Placées au contact d’une seule huître souillée, les huîtres saines peuvent
être infectées immédiatement.

Des typhoïdes, des paratyphoïdes, des furonculoses, certaines diarrhées d’été, etc., sont dues à la consommation d’huîtres polluées.

Des phénomènes d’intolérances (dits allergiques) : urticaire, érythrose faciale, diverses éruptions, prurit, migraines, nausées, voire vertiges peuvent se produire, qui signent une intoxication hépatique.

Ces troubles n’excluent pas les dérangements gastriques, hépatiques ou intestinaux.

COMPOSITION

Voici, d’après J. Kœnig, la composition chimique de l’huître :

Eau ………………………………………………… 80,52 %

Matières azotées………………………………. 9,04 %

Matières grasses………………………………. 2,04 %

Matières non azotées……………………….. 6,44 %

Sels minéraux………………………………….. 1,96 %

Il faut noter la présence de sels minéraux assimilables : sodium, phosphore, soufre, fer, cuivre et surtout zinc et iode, et de vitamines naturelles (A, B1, B2, C, D, PP).

VALEUR ALIMENTAIRE ET DIÉTÉTIQUE

L’huître n’apporte pas à l’organisme que des sels minéraux, des vitamines et des protides, mais aussi des hormones mâles lorsqu’elles sont bien grasses (laiteuses), hormones mâles qui nous font de plus en plus défaut à mesure que nous avançons en âge et qui sont anabolisantes, dynamisantes (anti-fatigue), notamment.

De plus, l’huître stimule l’appétit des personnes qui l’apprécient.

Certains enfants pâles, nerveux, d’appétit capricieux, absorberont de temps à autre quelques huîtres (avec ou sans jus de citron) ; la vitamine C aidera à combattre leur asthénie. Ces crustacés remplacent alors fort avantageusement l’huile de foie de morue.

Néanmoins, il faut se garder de l’excès ; on peut fort bien consommer
d’autres aliments qui contiennent autant de vitamines et de minéraux et qui
coûtent moins cher que les huîtres.

L’huître est un aliment de gourmet, mais c’est aussi un aliment remède naturel iodé susceptible de stimuler l’organisme d’un anémique, d’un anorexique, d’un lymphatique, d’un asthénique, à condition qu’elle soit vivante, très saine, très fraîche et bien mâchée dans la bouche. Il ne faut surtout pas l’avaler vivante, comme le font beaucoup de gens, sinon, pour se défendre, elle sécrète un poison hépato-pathogène à l’origine de troubles digestifs attribués à d’autres causes.

Professeur G. JAUVAIS

Pour en savoir plus, lire mon Petit dictionnaire des aliments et des nutriments remèdes. Editions Fortuna – Belgique.

Par le Professeur Grégoire JAUVAIS, M. D., Sc. D., Ph. D.

L'orange aide à guérirDepuis déjà quelques années, une propagande heureuse en faveur de la consommation de l’orange a trouvé place dans la plupart des revues françaises à grand tirage. Grâce à ses lectures hebdomadaires, chaque Français n’ignore plus désormais que l’orange peut lui fournir, sous une forme agréable, sa ration nécessaire de vitamine C naturelle. C’est là, en effet, l’une des principales ressources de l’orange et l’on a raison de la mettre tout particulièrement en valeur. Cependant, l’orange est capable de nous apporter d’autres principes vitaux que la vitamine C (et autres vitamines). C’est, en effet, un de ces aliments spécifiques (humains) qui, à eux seuls, pourraient presque assurer l’alimentation d’un individu et dont la consommation intensive joue un rôle important dans la prévention, voire même la guérison, lors de certaines affections.

Cette valeur nutritive, outre les protéines végétales que contient l’orange, tient surtout à des vitamines, à des sels minéraux, à des enzymes, à sa radio-vitalité caractérisée, partiellement, par son agréable odeur.

L’ORANGE, RÉSERVOIR DE VITAMINES

L’orange possède, également, trois vitamines du groupe B : B1 (aneurine), B2 (riboflavine) et PP (amine nicotinique), et de la pro-vitamine A. Cependant, la vitamine C demeure la plus importante parce que c’est dans les agrumes qu’on la trouve à plus forte concentration et sous sa forme la plus aisément consommable.

IMPORTANCE DE LA VITAMINE C NATURELLE

Bien qu’existant, à des concentrations différentes, dans tous les tissus animaux et végétaux, la vitamine C ou acide ascorbique n’est pas élaborée par l’organisme animal. Il est donc indispensable de la lui fournir de l’extérieur, si l’on veut éviter les troubles découlant de sa carence. Or, parmi les agrumes, qui sont les végétaux les plus riches en acide ascorbique, l’orange est, avec le citron (de consommation réduite à cause de son excès d’acidité), le seul qu’on puisse manger n’importe où, à n’importe quel moment de l’année. L’orange est le fruit susceptible de nous apporter le plus commodément notre dose quotidienne de vitamines C.

Nous n’insisterons pas sur les propriétés bien connues de cette vitamine qui est une des dix ou douze absolument indispensables au bon fonctionnement de la machine humaine. Nous soulignerons par contre quelques activités moins classiques et plus récemment découvertes de l’acide ascorbique.

A) ACTION ANTISCORBUTIQUE DE LA VITAMINE C NATURELLE

On a appelé, à juste titre, la vitamine C : vitamine antiscorbutique. Son absence provoque, en effet, une terrible maladie de carence qu’on appelle scorbut. Cette affection, qui avait pratiquement disparu du monde civilisé, a connu une recrudescence pendant la seconde guerre mondiale, dans les camps de concentration et les camps de prisonniers.

Elle se caractérise, au début, par une fatigue progressive accompagnée de douleurs dans les muscles et les articulations. Puis surviennent tuméfactions, ulcérations et hémorragies des gencives, rendant toute mastication impossible. Bientôt, apparaissent des ecchymoses et des tumeurs sanguines sur les membres. A la période terminale, les dents se déchaussent et tombent, les gencives fondent littéralement, cependant que s’installent de grands œdèmes et que le malade, dans un état d’anémie extrême, s’achemine lentement vers la mort.

A côté de cette maladie exceptionnellement grave (et que nous n’avons fort heureusement plus revu depuis la dernière guerremondiale) existent des affections dites para-scorbutiques caractérisées par de l’anémie, des stomatites, des gingivites, des caries dentaires. Tous ces symptômes qu’on aurait tort de négliger, sont également dus essentiellement à une carence en vitamine C. Certaines formes de purpura (tendance à de petites hémorragies sous-cutanées) reconnaissent aussi la même origine. La vitamine C naturelle a donc un rôle anti-anémique et anti-hémorragique. Elle joue, de plus, un rôle certain dans l’entretien de la peau et des muqueuses. Sa présence en grande quantité aide à la cicatrisation des tissus lésés et sert à éviter cette décrépitude du visage qu’on nomme rides. La consommation régulière de l’orange vous assurera donc l’entretien de vos gencives, de vos dents, une bonne circulation capillaire et un aspect jeune et sain de votre peau, à condition qu’elle soit très très mûre et très saines.

B) AUTRES RÔLES DE LA VITAMINE C

Chez les enfants, la vitamine C naturelle est particulièrement indiquée dans les cas de retard de la poussée dentaire et de retard à la marche. A titre moindre que la vitamine A, elle est une vitamine de croissance. En synergie avec la vitamine D3 naturelle, elle joue un rôle dans la fixation du calcium. On conçoit donc l’importance de l’orange dans l’alimentation des tout-petits.

Enfin, la vitamine C naturelle a une action très importante dans la prévention des maladies contagieuses par suite d’un renforcement des défenses naturelles, de la vitalité. En période de grippe, faites des cures intensives d’oranges bien mûres : mieux que des antiseptiques chimiques, que les vaccins, que l’aspirine, par exemple, l’orange vous aidera à éviter l’épidémie, qui n’affecte que les personnes dont le terrain est malsain, donc dévitalisé.

L’ORANGE CONTIENT ENCORE D’AUTRES VITAMINES

Nous avons signalé précédemment que les vitamines naturelles A, B1, B2 et B3 (ex PP) se trouvent également dans l’orange.

La vitamine A naturelle, vitamine de croissance, existe dans toutes les protéines ; la pulpe de l’orange en contient donc. De plus, elle existe en quantité intéressante dans une partie de l’orange qu’on a tort de négliger : le zeste qui contient du carotène riche en vitamines A. Si l’amertume du zeste le rend, tel que, impropre à la consommation, il est facile de le passer à la centrifugeuse avec la chair de l’orange, si celle-ci est agro-biologique. En plus de son action de base dans le développement du corps, la vitamine A naturelle possède, comme la vitamine C naturelle (avec laquelle elle agit synergiquement), une action anti-infectieuse. Enfin, elle joue un rôle non négligeable contre l’hypertension artérielle, notamment.

Les trois vitamines du groupe B font de l’orange un produit aidant à l’assimilation des hydrates de carbone ; évitant les affections des muqueuses (une conjonctivite rétrocèdera à l’administration de quelques gouttes de jus d’orange bien mûre tous les matins dans l’œil) ; évitant également les intoxications, tant endogènes (diabète surtout) qu’exogènes.

L’ORANGE NE CONTIENT PAS QUE DES VITAMINES

La valeur nutritive de l’orange est loin de se limiter aux seules vitamines. Quelque important que soit leur rôle, il ne saurait effacer celui des nombreuses enzymes, acides aminés (glutathion en particulier) et sels minéraux organiques (fer surtout) que contient l’orange. Eux aussi ont une action capitale dans l’assimilation et la fixation des principes utiles au bon fonctionnement de l’organisme.

De plus, l’orange ne saurait être assimilée à un complexe de bio-catalyseur. Elle a également, sur le plan alimentaire, une valeur énergétique et une valeur plastique. Sa valeur énergétique (ou calorique), biologique, est due, surtout, à la grande quantité de sucre biologique qu’elle contient. Ce sucre naturel est rendu facilement assimilable par la présence des vitamines du groupe B. Sa valeur plastique, non négligeable, vient surtout des protéines végétales qui forment la chair du fruit et de la pectine.

L’ORANGE EST UN ALIMENT QUASI COMPLET

L’ensemble de ces qualités nutritives fait de l’orange saine, fraîche, bien mûre un produit d’une haute valeurnutrimentaire. En fait, elle présente à peu près tous les principes indispensables habituellement à l’entretien d’un organisme humain. C’est à ce titre qu’on peut la considérer comme un aliment presque complet : sucres, protéines, enzymes, acides aminés, vitamines surtout s’y trouvent en abondance, sous une forme extrêmement concentrée. Si l’on songe, en effet, que la dose utile de vitamine C pour un adulte dans une journée est de 75 milligrammes et que 100 grammes d’oranges en contiennent de 5 à 10 centigrammes, on aura une idée de cette extraordinaire concentration en principes actifs.

L’orange, jadis considérée comme une friandise (sa saveur exquise l’explique suffisamment), est en réalité un super-aliment d’une rare valeur. Sa présence quotidienne sur la table apparaît comme une nécessité dans une alimentation bien conçue, à condition, redisons-le, qu’elle soit très mûre, de culture biologique et de la bien mastiquer plutôt que de la boire sous forme de jus.

Un proverbe bouddhiste affirme que par où passe l’orange tout s’arrange. Certains ont affirmé, non sans raison, que l’orange est d’or le matin, d’argent à midi et de plomb le soir… C’est dire qu’il vaut mieux la consommer le matin en prenant soin de la bien mastiquer, non en l’ingérant sous forme de jus qui agresse le tube digestif, induisant ainsi des troubles, perçus ou non, mais bien réels.

Contre-indications de l’orange : il faut se méfier de l’orange lorsqu’on est affecté d’acidose tissulaire, d’arthrite rhumatoïde, d’arthrose, de décalcification, d’ostéoporose, lorsqu’on est sous-vital, frileux, nerveux, sujet à de fréquentes céphalées… Cela est dû à son acidité excessive pour ces états organiques.

Professeur G. JAUVAIS

(Fondateur de l’Université libre de Bayonne-Anglet-Biarritz, qui dispense des cours de Naturopathie dont la bio-nutrition fait partie intégrante. Voir le site : www.ulbab.com. Et pour en savoir plus sur les propriétés physio-biologiques et les indications physio-thérapeutiques (et physio-esthétiques) des divers aliments humains, lire son Petit Dictionnaire des Aliments et des Nutriments-Remèdes, et son livre : Que manger pour être en bonne santé, mince et rester jeune (Editions Fortuna – Belgique).

METHODES DE SANTE DU BIOLOGISTE

P. V. MARCHESSEAU, M. D., Sc. D., Ph. D.

calcium et aliments crusQU’EST-CE QUE LE CALCIUM ?

Le calcium (ou chaux) est une substance minérale indispensable à l’organisme pour assurer sa croissance, former ses os, ses dents et maintenir les réserves protectrices des tissus et des humeurs (sang et lymphe).

On peut dire que 90 % du calcium organique se trouve dans les os (squelette) où il se tient en réserve pour lutter contre les déséquilibres dus aux régimes mal composés.

Il faut retenir que la ration alimentaire doit apporter globalement un gramme de calcium par jour. C’est peu, mais c’est aussi beaucoup lorsqu’on sait que ce calcium doit avoir des vertus spéciales pour être assimilé, qu’il ne doit pas disparaître dans un gouffre intestinal trop acide et qu’il a besoin, malgré tout, d’acide phosphorique pour être fixé. Trop d’acidité et le calcium est perdu pour l’organisme, trop d’alcalinité et le calcium ne peut pas être fixé, il est également perdu pour l’organisme.

RÔLES DU CALCIUM

II assure quatre grandes fonctions dans l’organisme :

1° II contribue à la formation et au développement du squelette. La carence en calcium est une des causes du rachitisme chez l’enfant et de la déminéralisation de l’adulte et du vieillard (sénilité).

2° II freine l’excitabilité des systèmes nerveux et musculaire. Lorsque le chiffre sanguin du calcium tombe au-dessous de 100 milligrammes par litre, le nervosisme fait son apparition avec crises de larmes, d’excitation et, sur le plan musculaire, on voit se manifester les crampes, les contractures et les crises appelées tétanies.

N. B. — Pour éviter ce déséquilibre dangereux, le sang — pour maintenir ses réserves calciques puise largement dans les os et les dents. Voilà pourquoi à un certain âge, on souffre du dos, des vertèbres, qu’on se « décalcifie » et qu’on perd ses dents.

3° II soutient le cœur. L’excès de potassium semble fatiguer le cœur, par contre le calcium tonifie cet organe. Le chiffre du rythme cardiaque dépend de l’équilibre calcium-potassium. Les cœurs forts sont les cœurs lents, et les cœurs lents sont des tissus riches en calcium.

4° Enfin, il assure la coagulation du sang en cas d’accidents. Sans lui, les plaies saigneraient toujours.

MÉCANISME DE L’ABSORPTION

Le calcium alimentaire subit diverses réactions au cours des digestions, qui assurent son assimilation ou sa non-assimilation.

Au niveau de l’estomac, l’acide chlorhydrique de la sécrétion libère le calcium de ses combinaisons alimentaires et le transforme en chlorure de calcium et en phosphate de calcium (ou de chaux) directement assimilables.

Il faut bien se rappeler que le calcium a besoin d’acides organiques pour trouver sa voie vers les tissus. Mais si le milieu intestinal est trop acide, il est entraîné dans cette lutte générale contre l’acidisme, et ne profite pas à l’organisme qui ne pense qu’à neutraliser à tout prix ses excès d’acides.

Par contre, retenons bien, également, que l’alcalinité exagérée du milieu intestinal prive le calcium du moyen de se « recomposer » en sels assimilables. On constate que beaucoup de calcium se retrouve dans les selles. Il est, ainsi, perdu pour l’organisme. Vouloir se recalcifier sans se préoccuper de l’équilibre acido-basique de l’intestin est une grave erreur thérapeutique en diéto-nutrition. Ce n’est pas la quantité de calcium ingéré qui compte, mais tout d’abord sa qualité (il le faut vivant, vibrant, biologique, assimilable, comme le dit, si justement, mon ami le Professeur Grégoire JAUVAIS) et, ensuite, la façon dont il va être transformé dans le milieu intestinal.

En résumé, le viandisme (abus des viandes) nuit à l’assimilation du calcium, tout comme l’amidonisme (abus des « farineux »).

Les fixateurs du calcium sont le phosphore et la vitamine D.

Pavlov a montré qu’un animal porteur d’une fistule biliaire, et perdant sa bile, se déminéralisait, parce qu’il élimine un élément appelé : phosphatase (une enzyme contenue dans la bile) et qui sert à transformer les carbonates calciques alimentaires en phosphates calciques organiques, assimilables.

Sans phosphore, aucune possibilité pour le calcium de se fixer. Sans acide chlorhydrique, sans acide phosphorique, pas de métabolisme du calcium qui est rejeté par l’intestin (selles) et ne sert à rien malgré toutes les fortes doses ingérées.

La vitamine D naturelle, qui se trouve dans les aliments tels que le lait cru, le beurre cru, les œufs crus, etc., et se fixe au niveau de la peau en partant des rayons solaires (transformant le cholestérol cutané) est une vitamine indispensable pour fixer le calcium.

Quelques gouttes d’huile de foie de morue ou, mieux, de flétan, bien administrées, avec exposition du corps nu au soleil (ou à défaut aux rayons ultra-violets en cabine de bronzage), peuvent aider à se guérir, même d’un rachitisme.

LES ENNEMIS DU CALCIUM

1° Un régime trop pauvre en phosphore et en acides organiques.

2° Une carence en vitamine D naturelle et une peau privée de radiations solaires.

3° Un milieu intestinal trop acide (acidisme) ou trop alcalin.

A ce sujet, signalons que les végétariens et céréaliens sont souvent des déminéralisés et qu’ils fixent difficilement leur calcium.

Voici les grandes erreurs à éviter :

A)   Les aliments hyper acides dangereux.

Trop de viandes, et de viandes grasses et lourdes : porc, lard, gibier ; trop de graisses saturées et/ou trans : margarine, huiles, fritures, beurre rissolé ; trop de faux sucres et de « farineux », d’acide lactique : bonbons, pâtisserie, etc. ; trop de fruits acides : groseille, cassis, fraise, tomate et autres fruits non mûrs ; trop de légumes acides tels que les épinards, l’oseille dont les acides précipitent le calcium   sous forme de sels résiduels appelés oxalates. Bien entendu, toutes les boissons acidifiantes (vinaigre, citron, limonade à l’acide citrique, jus de fruits acides, vins blancs, alcool, petits vins acides locaux, etc.) et les médicaments tels que les chlorures sont à éviter. A cela, il faut ajouter les erreurs de vie, habituelles, à savoir le surmenage, l’énervation, les chocs (stress) psychologiques, l’anxiété, les excès sportifs ou de sédentarité et le manque de sommeil.

B)   Les aliments hyperalcalins dangereux.

L’abus des végétaux cuits à l’étouffée (erreur de croire que l’excès de minéraux recalcifie nécessairement) ; danger des régimes exclusifs tels que le végétalisme, le fruitisme, le céréalisme : abus des céréales (farine, pain complet) ou excès de féculents (et autres « farineux »), qui provoquent des fermentations intestinales et une alcalinité trop élevée dans l’intestin, qui empêche la fixation du calcium.

Les boissons alcalines en cours des repas neutralisent les acides gastrique et chlorhydrique : eaux de Vichy et bicarbonatées sont des eaux décalcifiantes.

«Il faut éviter, enfin, la sédentarité (inactivité musculaire), l’abus du soleil, le manque de sommeil, la sous-oxygénation.

RÈGLES DE VIE POUR SE RÉCALCIFIER

 

Calcium et légumes vertsRégime équilibré avec pour bases : fromage blanc humanisé ou bio-disponibilisé (selon la méthode du professeur G. JAUVAIS), légumes verts, fruits très mûrs et jaune d’œuf de poules saines.

Activité physique modérée et vrai sommeil réparateur de huit à neuf heures (minimum) par nuit.

Vie au grand air et au soleil, mais sans exposition systématique (nuisible et dangereuse).

4° Vie intellectuelle active mais sans surmenage, suivie de détente (relaxation). Recherche de saines distractions.

5° Haute moralité, culture d’un idéal et lutte contre la contrainte et l’automatisme du travail (sans joie).

6° Repositivation mentale, selon les conceptions ortho-psychologiques du Professeur G. JAUVAIS, découvreur du mécanisme du Penser holistique, qui explique très clairement les effets de nos sentiments sur notre soma (l’organique) ([1]).

N. B. — L’école sans plaisir est un facteur de déminéralisation pour l’enfant. C’est démontrer l’importance capitale de notre attitude mentale sur notre santé, attitude si souvent oubliée par nos semblables et, à commencer, par les médecins allopathes.

Note : le Professeur G. JAUVAIS écrit ceci à propos de l’ostéoporose que l’on considère classiquement comme une maladie de décalcification : « l’ostéoporose ne peut s’améliorer uniquement avec du calcium naturel (bio-disponible) parce qu’elle est une affection primitivement protéique et secondairement calcique. C’est une maladie d’altération profonde de la trame protéique sur laquelle se fixe, habituellement, le calcium assimilé. Pour refaire cette trame, il faut trois facteurs essentiels : 1°/ la consommation de protides crus, 2°/ la consommation de végétaux crus, spéciaux, lacto-fermentés en anaérobie, qui aident à libérer la testostérone (anabolisante) prisonnière de la Sex Binding Globuline du sang et à augmenter, en même temps, le taux des hormones mâles (testostérone chez l’homme et progestérone- testostérone chez la femme), 3°/ la prise régulière de calcium et surtout de silicium, organiques ». (Voir son article traitant de ce sujet).

Par une vie sage et bien comprise, on peut éviter les carences calciques qui conditionnent beaucoup de maladies aiguës et chroniques (rachitisme, scolioses, caries dentaires, tuberculose, rhumatismes, mal au dos, etc.).

Professeur P. V. MARCHESSEAU


([1]) Lire son livre : « La Bible du Succès », qui apprend à penser à l’endroit. Editions Dangles. Groupe PIKTOS. France. Lire aussi son livre : Que manger pour être jeune, mince et en bonne santé (Editions Fortuna – Belgique).

Par le Professeur Grégoire JAUVAIS, M. D., Sc. D., Ph. D.

Aucune maladie non accidentelle ne peut être éliminée sans désintoxication profonde de l’organisme et, ensuite, sans une alimentation 100 % spécifique et naturelle.

Il est donc capital de s’épurer avant de se revitaliser, sinon les revitalisants, aussi bons soient-ils, resteront sans effet ou n’auront que de faibles effets positifs.

Toutefois, il faut savoir que la désintoxication naturelle de l’organisme use beaucoup d’énergie. Il est donc indispensable de fournir à l’organisme un maximum d’éléments bio-énergisants (et non encrassants) permettant d’optimiser le fonctionnement de ses mitochondries, sorte de centrales bio-énergétiques qui participent à la fabrication de l’ATP (Adénosine Tri-Phosphate), le carburant bio-énergétique des métabolismes.

6 jours après hydro-solubilisation ortho-biologique (HSOB) des huiles essentielles riches en terpènes, ces derniers fixent l’oxygène de l’eau spéciale dans laquelle les huiles essentielles ont été solubilisées et dégagent, conséquemment, du super oxygène, c’est-à-dire de l’ozone pur qui contribue à la désintoxication et à la régénération de l’organisme. Simultanément, les huiles essentielles HSOB favorisent, également, l’énergisation des mitochondries, compte tenu qu’elles sont fabriquées par le végétal aromatique à partir de l’énergie solaire et qu’elles portent en elles cette énergie.

Contrairement aux huiles essentielles classiques (non HSOB), les huiles essentielles HSOB sont assimilables (et non iatrogéniques) aux doses adéquates non seulement lorsqu’on les incorpore par voie buccale mais aussi par voies cutanée et respiratoire. En friction ou en massage sur la région lombaire, au niveau des glandes surrénales, elles aident à dynamiser celles-ci et, donc, à augmenter les défenses organiques, dont la défaillance favorise les infections, notamment.

Différence entre aromathérapie classique et vitaromathérapie.

Nous attirons votre attention sur le fait que les huiles essentielles (H.E.) et autres essences végétales commercialisées sous l’appellation « 100 % pures et naturelles », sont, toutes, plus ou moins, biologiquement, toxiques et iatrogènes (cause d’altérations organiques) parce que, dans cet état, elles sont, en vérité, biologiquement, dénaturées par suite de la distillation des plantes dont elles sont extraites. Il en est de même des essences extraites par simple expression de certains citrus. Ce sont des essences de réserves, inassimilables en l’état par les végétaux qui les produisent et donc inassimilables par l’humain.

Il faut, en effet, vouloir comprendre et savoir que, dans le végétal vivant, en terre, l’essence biologiquement utilisable par celui-ci se trouve être à l’état de solution hydrique, bio-ionisée, donc bio-ionisante, assimilable (bio-disponible), vitalo-protectrice (bio-énergisante).

Il faut, également, savoir que la distillation des H.E. (que ce soit à la vapeur d’eau ou par tout autre moyen) a pour conséquence de scinder en deux la molécule essence-eau (la pile mâle-femelle), de déshydrater l’H.E. originelle, de la séparer de son eau de constitution, ce qui a pour effet de la polymériser, de changer sa fréquence vibratoire originelle (biologique) et, conséquemment, de fermer (bloquer) le circuit bio-électro-magnétique général (les transferts ioniques, bio-énergétiques).

Résultat : la molécule d’H.E., de type électrique (force centripète), privée de son eau de constitution, de son partenaire aqueux complémentaire, de type magnétique (force centrifuge), n’est plus bio-ionisante, biologiquement assimilable, utilisable par l’organisme, par suite de la « fermeture » du circuit dit « électrique » (du changement anortho-biologique de la fréquence vibratoire). Elle est, ainsi, devenue un poison. C’est pour cette raison que toutes les H.E., classiques, déshydratées, sont plus ou moins anti-biotiques (anti-vie), en laboratoire (dans les boîtes de Pétri).

Ingérées (absorbées par la bouche) sous cette forme biologiquement dénaturée, « électriquement » bloquée, elles irritent et, même, ulcèrent le parenchyme hépatique, intestinal, rénal, entraînant de nombreuses micro-lésions, plus ou moins graves selon leur nature (plus ou moins bio-électroniquement oxydantes).

Chez l’animal d’expérience, en laboratoires, les H.E. majeures, même diluées avec d’autres essences végétales mineures dites 100 % pures et naturelles, administrées par voie buccale, sous la forme classique (déshydratée), ont systématiquement provoqué de véritables infarctus mésentériques, accompagnés de micros hémorragies multiples à ce niveau, de même qu’au foie, aux reins, au cerveau, entraînant, progressivement, la mort de tous les animaux.

En revanche, il s’avère que les mêmes H.E. ou essences végétales, ingérées aux mêmes doses, cessent d’être toxiques et iatrogènes sept jours après avoir été ortho-biologiquement hydro-solubilisées (re-naturées, ré-hydratées), c’est-à-dire replacées dans leur état originel (sous forme d’une solution) qui est un état biologique, bio-ionisant, c’est-à-dire un état à circuit « électrique » ouvert, libérateur d’ions négatifs actifs, vitalo-protecteurs (solution bio-électro-magnétique).

Revitaliser avec des Huiles Essentiels hydro-solubilisées
Produit hétéro-moléculaire à circuit « électrique » ouvert parce que constitué d’une force ondulatoire verticale de type électrique et centripète (fournie par l’H.E.) et d’une force ondulatoire horizontale de type magnétique et centrifuge (fournie par l’eau). C’est la forme sanitairement étio-thérapique, vitaromathérapique.

Pour cette raison, cette solution bio-électro-magnétique est biologiquement assimilable (c’est sous cette forme qu’elle existe dans le métabolisme du végétal vivant, en terre, à l’état naturel, ou en flacon mais à l’état biologiquement re-naturé selon la théorie et la technique de l’hydro-solubilisation ortho-biologique inventées par moi dans les années 1961).

Revitaliser avec des Huiles Essentiels hydro-solubilisées
Produit homo-moléculaire à circuit « électrique » fermé parce que dénué d’eau (de force vibratoire horizontale de type magnétique et centrifuge) et, donc, constitué uniquement d’H.E. (de force vibratoire verticale de type électrique et centripète). C’est la forme classique, non ionisée, non ionisante, sanitairement anti-symptomatique.

Pour cette raison, cette H.E. est biologiquement inassimilable (elle n’existe pas dans le circuit métabolique du végétal, en terre, mais seulement dans ses glandes de stockage, à l’état biologiquement « déshydraté », polymérisé, à l’exemple de notre glycogène, dans lesquelles glandes elle constitue une réserve énergique pour les périodes sans soleil).

On oublie ou on ignore qu’il ne peut y avoir d’ionisation (de transferts bio-énergétiques) sans eau, et que c’est l’eau qui fait les frais de toute ionisation et qui ouvre le circuit de type « électrique » générateur d’un champ bio-électro-magnétique, source de Force vitale (de bio-énergie).

L’hydro-solubilisation (ou re-naturation) ortho-biologique des H.E. a pour but et pour effet de dissoudre l’H.E. dans une eau spécialement et naturellement traitée et préparée à cet effet. Elle doit être effectuée biologiquement pour être biologiquement valable (a-toxique). En effet, elle doit être obtenue sans l’aide ni usage d’alcools, de solvants chimiques, d’émulgateurs artificiels, qui sont tous, biologiquement, plus ou moins toxiques, plus ou moins iatrogéniques. L’eau est vitale, métabolique, physio-biologique.

L’H.E. biologiquement hydro-solubilisée (re-naturée) se trouve, alors, être replacée comme dans son état originel, vital, comme dans le métabolisme du végétal qui l’a fabriquée pour ses propres besoins vitaux, c’est-à-dire sous la forme d’une solution.

Ce n’est que dans cet état re-naturé (biologiquement ré-hydraté) que la molécule d’H.E. est débloquée, assimilée, libérant, alors, sa puissance bio-énergisante, sa néguentropie (luminescence), selon les principes de la mécanique quantique ondulatoire. L’hydro-solubilisation a, effectivement, pour effet d’ouvrir le circuit bio-électro-magnétique, de libérer les ions bio-énergisants, inducteurs d’un champ bio-électro-magnétique infiniment plus puissant et plus efficace que celui de l’H.E. classique, dite 100 % pure et naturelle, et ceci à dose infiniment moindre.

En vérité, l’H.E. classique, dite, à tort, 100 % naturelle, est plus ou moins toxique, qu’on le veuille ou non, quelle que soit la voie par laquelle on l’introduit dans l’organisme (buccale, respiratoire, rectale, cutanée, intraveineuse, etc.), même si on la dilue préalablement dans l’eau après l’avoir mélangée soit dans  de l’alcool, soit dans un solvant chimique, soit dans un émulgateur artificiel, l’usage de ces trois derniers produits étant artificiel, voire anti-biologique.

Il faut se revitaliser avec des Huiles Essentiels hydro-solubilisée.

Expérimentation :

L’ingestion d’essence (ou d’H.E.) classique (déshydratée), à l’état dit 100 % pur et naturel, entraîne des éructations, qui se prolongent tout au long de la journée, preuve que l’essence (l’H.E.) ne « passe pas », ne parvient pas à être digérée parce qu’elle bloque ou détruit les enzymes digestives. On imagine, sans peine, les dégâts qu’elle peut, ainsi, occasionner dans le tube digestif, notamment, quand il s’agit d’H.E. dites « majeures », comme l’origan, la cannelle, le girofle, le thym, etc., par exemple, sachant que la plupart d’entre elles « brûlent » (oxydent bio-électroniquement) plus ou moins.

L’ingestion d’essences (ou d’H.E.) à l’état biologiquement hydro-solubilisé (re-naturé) depuis plus de sept jours n’entraîne pas de tels désagréments et de tels dégâts (pertes bio-électroniques) parce qu’elles sont biologiquement et rapidement assimilables (bio-électroniquement réductrices).

Redisons-le, pour bien fixer les esprits, la molécule d’essence (ou d’H.E.) classique, à l’état dit 100 % pur et naturel (extraite du végétal) est un produit de réserve, bio-électroniquement bloqué, à l’exemple du glycogène organique, qui doit être transformé en glucose par addition d’une molécule d’eau pour être biologiquement assimilable. Même le végétal vivant, en terre, ne peut l’utiliser (l’assimiler) sous la forme « déshydratée », sous peine d’en mourir.

L’essence (ou l’H.E.) à l’état biologiquement ré-hydraté (uniquement Eau + Essence) est un produit biologique vitalo-protecteur, d’utilisation métabolique immédiate, parce que bio-électroniquement libéré, bio-disponible (assimilable), bio-réductrice.

La différence entre aromathérapie classique et vitaromathérapie (1) réside dans cette conception biologique nouvelle, propre à la vraie Naturopathie scientifique.

NOVA’DYN commercialise un complexe de 23 huiles essentielles biologiquement re-naturé selon ma méthode. Il s’agit du POLYVAROM. Produit sans colorants ni conservateurs chimiques. Le Polyvarom aide à augmenter la puissance du champ bio-électro-magnétique et, donc, la vitalité, l’activité et la réactivité de nos cellules. Il aide à renforcer et à dynamiser les immunités naturelles, l’auto-défense organique, la vitalité générale.

G. JAUVAIS

Pour en savoir plus, lisez l’un de mes livres : 100 % Anti-Régime (Editions Fortuna – Belgique).

Pourquoi drainer, désintoxiquer ? Parce que toutes nos maladies ont une même et unique cause : notre encrassement humoral (du sang, de la lymphe et des fluides interstitiels), produit, au départ, par des substances étrangères d’origine alimentaire. Et ce premier moteur anime tous les autres.

1) La cause première ou cause des causes. Plus l’aliment est défectueux, c’est-à-dire anti-spécifique et dénaturé, plus il apporte à l’organisme des substances étrangères, plus ou moins toxiques. Plus les surcharges s’accroissent, plus les émonctoires (peau, reins, intestins, poumons) doivent fonctionner pour assurer les éliminations. Plus leur défaillance s’accuse (par suite d’encrassement et de surmenage), plus l’encrassement humoral (Tox-Sang-Lymphe) se crée, augmente. Ainsi débute la maladie non accidentelle (d’auto-défense).

  1. Les fausses causes ou causes occasionnelles. Le froid, le chaud, les coups, l’humidité, les émotions (négatives), les fatigues, les radiations, etc., en général toutes les actions du milieu dans lequel est plongé l’Etre humain, n’agissent qu’en tant que causes occasionnelles. En freinant, voire en bloquant les digestions et en fermant les émonctoires, elles précipitent ou révèlent la toxémie (TSL) ( ) mais ne la créent pas, tout en la favorisant, cependant.
  2. Les causes secondes ou microbes. Les agents microbiens existent, et leur action est indiscutable. Mais ils ne se manifestent qu’en tant que causes secondes, en partant de la cause première, qui est la TSL. Ils apparaissent en naissant dans la masse même des substances étrangères (fermentation, putréfaction), soit en se formant au dépens des cellules (ou tissus) vivantes, altérées par la toxicité de la masse en décomposition (c’est le microbisme endogène ou autogène), soit, enfin, et beaucoup plus rarement, en venant de l’extérieur et en s’installant dans l’organisme, s’ils trouvent un terrain favorable (contagion par microbes opportunistes).

4) Les causes tertiaires (toxines et spores). Tous ces microbes d’origine seconde sécrètent des toxines qui s’ajoutent à la masse des substances étrangères, et en augmentent la nocivité. Ils se reproduisent par division ou par sporulation, ensemençant à l’infini les secteurs (tissus, organes malades, intoxiqués), si la phagocytose (action destructive des globules blancs) ne stoppe pas cet envahissement ( ).

Règle : Quel que soit l’état dit pathologique, il faut commencer par désintoxiquer les liquides humoraux cellulaires physiologiques par des drainages hépato-intestinaux-vésiculaires, à l’aide non pas de purgatifs chimiques, toxiques, mais à l’aide d’un complément nutritionnel spécial, liquide, qui existe dans le commerce et qui est à base de jus cru de radis noir, de fenouil, de menthe poivrée, de rhubarbe, de pommes reinettes, de poires, de figues séchées, de jus de pruneaux, additionnés, le cas échéant, de thio-sulfate de magnésium et d’extrait de camomille, de réglisse, de guimauve, de rosé pâle, de romarin…( )

Note 1 – Le Professeur G. JAUVAIS rappelle qu’un vrai aliment nutrimentaire est vitalisateur à son début et draineur à sa fin.

– Le thio-sulfate de magnésium est un cholérétique et donc un laxatif.

  1. Le jus frais de radis noir cru aide à nettoyer la vésicule biliaire et le foie.
  2. La menthe poivrée stimule la digestion et les sécrétions biliaires.
  3. Le jus frais de fenouil cru favorise l’expulsion des gaz intestinaux (flatulence).

– Le romarin est stomachique, cholagogue. Il favorise l’expulsion de la bile, donc la fonction hépatique et digestive.

  1. La rhubarbe à un effet laxatogène, comme le jus de pommes reinettes, de pruneaux, de figues sèches, de poires, notamment.
  2. La camomille a un effet anti-spasmodique et anti-inflammatoire.
  3. La réglisse est un cicatrisant des muqueuses agressées et un laxatif.
  4. La guimauve est un émollient, qui calme l’irritation des muqueuses.

Professeur P.-V. MARCHESSEAU

(1) TSL : terme inventé par le Professeur Grégoire JAUVAIS pour désigner l’intoxication du sang et de la lymphe, notamment, par suite de l’insuffisance fonctionnelle, relative ou absolue, des émonctoires naturels chargés des éliminations (d’épurer l’organisme, la machine animale).
(2) Extrait du livre du Professeur P.V. MARCHESSEAU : page 11 « La Médecine par les Aliments ». Editions Académos. Bordeaux. France.
(3) Ce type de produit est commercialisé par la Société française NOVA’DYN et par la Société suisse ORTHO-BIO.

Pour en savoir beaucoup plus, lire un des livres du Professeur Grégoire JAUVAIS : Que manger pour être en bonne santé, mince et rester jeune (Editions Fortuna – Belgique).

Par le Professeur G. JAUVAIS, Docteur de l’Université Paris 12

Avant de vous mettre à pratiquer journellement une alimentation spécifique et naturelle (Menus de Santé), vous devez impérativement vidanger (drainer) votre moteur hépato-intestinal en ingérant une bonne purge qui provoquera en vous une diarrhée physiologique, épurative et salvatrice. Faites cela, un soir, avant de vous coucher. Et prévoyez d’être tranquille et disponible le lendemain matin pour bien vous vider, vous nettoyer intérieurement. Votre pharmacien habituel vous conseillera le meilleur produit, pour cela. A défaut, vous pouvez, aussi, fabriquer vous-même un bon draineur en mettant 20 grammes de chlorure de magnésium dans un litre de jus de pruneaux que vous achèterez dans n’importe quelle bonne boutique. Vous pouvez, aussi, y ajouter 30 grammes d’écorce bien sèche de bourdaine (en poudre) récoltée en été un an auparavant (ceci pour éviter qu’elle ne provoque vomissements et coliques).

Vous pouvez, aussi, éventuellement, en mettre 30 g dans 150 ml d’eau de Volvic que l’on vient de faire bouillir. Laisser macérer durant 10 à 12 heures. Ajouter 3 g de graines séchées de fenouil qui ont, préalablement, été écrasées et laisser, encore, macérer pendant 1 à 2 heures. Filtrer le tout et boire un grand verre de cette préparation, le soir avant d’aller dormir.

On peut, aussi, avaler 2 à 4 gélules de 500 milligrammes de poudre de bourdaine avant les repas. On peut aussi avaler 5 ou 6 gélules d’Effidraine suivies d’un grand verre de jus de pruneaux dans lequel on aura ajouté soit 20 g de chlorure de magnésium, soit 20 g de citrate de magnésium…

L’essentiel est d’arriver à se mettre en diarrhée. Dans les débuts, ne pas hésiter à se purger 1 ou 2 fois dans la semaine, puis ensuite 1 fois par semaine, puis 1 fois par mois ou tous les deux mois durant toute la vie (règle d’hygiène interne). Ne jeûner jamais durant plusieurs jours de suite sans avoir, auparavant, vidanger à fond votre moteur hépato-intestinal (à l’aide d’une bonne purgation physiologique).

Dès que l’intestin a été vidé de ses matières en fermentation et/ou en putréfaction, cause première, matérielle, de notre intoxication organique, étio-pathogène, faire une journée de jeûne nutrimentaire, puis se mettre à la monodiète aux fruits juteux très mûrs, durant 3 ou 4 jours consécutifs, afin de reconstituer la flore microbienne intestinale physiologique. Généralement, on se met au jeûne et à la monodiète après chaque purgation.

monodiete - drainerLa monodiète consiste à ne consommer qu’un seul et même aliment à chaque prise alimentaire, par exemple :

a) le matin, rien que des mangues crues ;

b) à midi, rien que des pommes crues ;

c) le soir, rien que des pruneaux crus.

On peut varier à volonté, et manger toujours à sa faim, en prenant soin de bien mastiquer et de bien savourer.

La monodiète peut être étayée soit par des prises de jus de pruneaux magnésiés (comme indiqué précédemment) soit par des prises de bourdaine sous forme de gélules ou sous forme d’une décoction

Bien retenir qu’il faut aller à la selle 3 fois par jour et tous les jours de la semaine, et ceci d’une façon habituelle. C’est ça faire de l’hygiène interne (organique), sans laquelle on ne peut pas acquérir ou maintenir la santé naturelle.

Après avoir fait le jeûne nutrimentaire et les 3 ou 4 jours consécutifs de monodiète, adopter les Menus de Santé.

Les Menus de Santé

Ce ne sont pas des régimes alimentaires, classiques, basés sur les notions, fausses, de rations chimiques, de calories, d’isodynamisme, d’omnivorisme, etc. Une vache qui broute son herbe, un lion qui dévore une gazelle, par exemple, ne se posent pas de questions quant à la quantité de vitamines, de minéraux, de protides, de lipides, de glucides qu’ils ingèrent. Ils mangent ce pourquoi ils sont anatomo-physiologiquement organisés. Ce faisant, ils mangent juste (ortho-biologiquement) et, en échange, ils obtiennent la santé et la beauté naturelles.

L’Homme, avons-nous dit et répété, n’est pas un animal omnivore, un mangeur de tout et de tout à la fois, cuit ou cru, comme l’affirment certains, mais un animal anthropoïde. Il doit, donc, se nutrir comme tous les animaux anthropoïdes, qui sont de grands frugivores, de moyens herbivores et de petits carnivores.

Les Menus de Santé sont basés sur cette notion, qui est, en fait, celle de l’alimentation 100 % spécifique et naturelle (crue).

Le fait de ne devoir manger que des aliments totalement crus et spécifiques (ortho-biologiques) élimine, du même coup, tous les faux aliments qui nécessitent leur cuisson.

Tout aliment qui nécessite le trucage de la cuisson pour pouvoir être consommé est un faux aliment humain. Et un faux aliment est étio-morbido-pathogène, qu’on l’admette ou pas.

Celui qui mange spécifiquement et naturellement mange juste, à condition de manger à sa faim véritable, en variant ses aliments.

La vérité scientifique, d’une part, et la vitalité (donc la santé naturelle), d’autre part, sont dans cette notion fondamentale d’aliments à la fois spécifiques et naturels (crus).

Pour retrouver la santé naturelle (sans médicaments) et pour l’entretenir (sans médicaments), il faut tendre constamment vers cette notion biologique de spécificité et de naturalité, même si, pour y parvenir, on doit, dans un premier temps, passer par des étapes intermédiaires, de ré-adaptation (de ré-éducation psychorganique) faisant usage de certains aliments anti-spécifiques et dénaturés, en faible quantité ou lors d’escapades alimentaires, autorisées de temps à autre pour rompre la monotonie des Menus de Santé, monotonie voulue par la Nature pour ne pas tomber dans la malbouffe et la surbouffe actuelles, qui sont prises, à tort, pour une alimentation « normale », alors qu’elle sont étio-morbido-pathogènes, précisément.

Se mettre à l’alimentation 100 % spécifique et naturelle (crue) est facile. Ce qu’un Homme fait, tous les Hommes peuvent le faire. Il suffit de vouloir. Personnellement, je fais cela depuis plus de 40 ans, à mon plus grand bénéfice. Toutefois, la prudence veut qu’on adapte cette alimentation ortho-biologique au degré de dégénérescence, des capacités d’assimilation, de chaque personne, d’où nécessité de consulter un Médecin-Naturopathe ou un Hygiéniste-Naturopathe, hautement compétent, pour se faire aider, contrôler, surveiller (1) avant de se lancer dans un tel programme, qui entraîne, inéluctablement, un profond changement psychorganique pouvant induire, parfois, une fonte musculaire et/ou des crises épuratives, dites crises de retour, mal comprises par les non instruits en la matière.

Mais, grosso modo, voici quelques exemples de Menus de Santé :

Matin :

Fruits très mûrs, variés, au choix (pommes + dattes ou pommes + pruneaux ou mangue + pommes ou pommes + poires ou poires + amandes douces ou pruneaux + noisettes ou noix… Bien mastiquer. Manger à sa faim.

Si soif, eau (chaude ou froide), et rien d’autre.

Midi :

a) crudités végétales variées (quelques noix sèches + avocat pas trop mûr + chou-fleur râpé + radis noirs ou rouges râpés + carottes râpées + racine fraîche de gingembre râpé, feuilles de chêne-salade, persil, roquette, doucette, tomate bien mûre, tout ceci haché + thym + gros sel gris + poivre noir en grains, moulus sur le moment). Eventuellement, un peu d’huile de Colza…

b) crudité animale (soit viande des Grisons crue, soit Brésaola cru, soit saumon fumé cru, soit truite fumée crue, soit hareng cru mariné, soit coquillages crus de bonnes provenances…). Bien mastiquer et rien d’autre.

Si soif, eau (genre Montcalm ou Volvic ou Mont Roucous, par exemple) très chaude, après le repas.

Après midi :

Eaux précitées + fruits juteux, bien mûrs, pelés et bien mastiqués, ou fruits juteux et pruneaux (ou dattes ou figue sèches ou raisins secs), par exemple, si véritable faim. Et rien d’autre.

Soir :

Soit rien que des fruits variés, crus, de toutes sortes, sains et bien mastiqués, par exemple.

Soit potage cru de légumes, aqueux, frais, non farineux, passés au mixeur, puis chauffés au bain-marie + fromage (ou caillé) de chèvre ou de brebis au lait cru. Bien mastiquer et rien d’autre.

Si soif, eau très chaude après le repas.

Soit salades variées, crues + des fruits secs variés (secs sucrés ou secs gras). Et rien d’autre.

Chacun peut, à volonté, varier les légumes aqueux non farineux, les divers fruits et les diverses chairs animales ou sous-produits animaux (fromages, œufs).

Note : ces types de menus étant hypo-toxiques facilitent les éliminations et l’amincissement, voire l’amaigrissement. Il convient donc d’augmenter la ration des protides, facteurs de croissance, et faire de la musculation chaque jour, durant 45 à 60 minutes, à base transpirante et oxygénante.

Note : Les fruits doivent constituer un repas complet (à eux seuls). Ne jamais les manger lors d’un repas de crudités végétales et d’une protéine d’origine animale, pour éviter les mélanges indésirables, cause de mauvaise digestion et, donc, de fermentation et de putréfaction intestinales, étio-morbido-pathogènes. Pour bien digérer, il faut de l’oxygène, que nous n’avons plus ou presque plus.

Note : Les crudités végétales et les protéines animales doivent constituer un repas complet à eux seuls. Il faut bien les aromatiser (mais sans abus).

Note : Les fruits crus, bien mûrs, sains, ne sont pas des friandises ou des desserts, mais les aliments fondamentaux des anthropoïdes, donc de l’Homme. Ce sont de vrais aliments. Toutefois, il ne faut pas abuser des fruits secs (gras et sucrés). Et les fruits juteux doivent être très mûrs, adaptés aux divers tempéraments hippocratiques, pour éviter que leur acidité ne nous décalcifie.

Les légumes aqueux, frais, sains, crus, tendres, non farineux, sont les seconds aliments fondamentaux de l’Homme. Toutefois, on ne doit pas en abuser parce que l’homme n’est pas un herbivore type.

Les sous-produits animaux, sains, crus, sont, aussi, les seconds aliments fondamentaux de l’Homme. Toutefois, il ne faut pas en abuser, là encore.

Note : Les fromages faits avec du lait cru de chèvre ou de brebis sont moins nocifs que les fromages faits avec du lait de vache. Il ne faut pas en abuser, toutefois.

Les chairs animales, saines, de bonne provenance, qui ne devraient être consommées qu’à l’état cru, préparées, par exemple, en carpaccio, ne sont que des aliments de tolérance, des aliments que l’on ne devrait tolérer, à la rigueur, dans l’alimentation humaine qu’en très faible quantité, seulement 1 à 3 fois par semaine, par exemple, et qu’au repas du midi seulement.

Malheureusement, on en a fait la base de l’alimentation humaine, base qui est hautement toxicogène et toxinogène, étio-morbido-pathogène.

Donc, prudence et sobriété, qui sont la marque de la Sagesse.

Les « féculents » et autres « farineux » (céréales, légumineuses, tubercules), quant à eux, sont franchement anti-spécifiques. Ce sont de faux aliments humains. Ils conduisent à l’amidonisme, qui induit des fermentations intestinales alcooliques qui altèrent le foie et le pancréas, notamment.

L’eau pure (non souillée) est la boisson biologique de l’Homme. Dans ses veines, il ne devrait pas couler d’alcool ni de fausses boissons (sodas, thé, café, etc.).

En règle générale, les gens veulent la Santé, la Beauté, le Bien-être, le Dynamisme, l’Efficience, la Joie de vivre, bref le Bonheur et la Réussite en tous domaines, mais tout en continuant à s’abreuver et à s’alimenter à la source des maladies, du diable et des échecs.

Ils veulent, à la fois, le beurre et l’argent du beurre, une chose et son contraire, oubliant que la Santé naturelle n’est pas un don du ciel, un droit, mais une conquête de tous les instants, une récompense à la vertu, la conséquence d’une obéissance totale à la loi vitale  qui est en nous et qui régit inexorablement notre Vie, notre Vitalité (Santé). Il faut gagner et mériter sa Santé naturelle et tous ses attributs.

  • La maladie non accidentelle et la laideur corporelle résultant de notre dégénérescence sont une punition, une punition que l’on s’inflige bêtement pour avoir, consciemment ou in-consciemment, enfreint durant trop longtemps la loi vitale en question, c’est-à-dire le Code de la Vie. Il existe, effectivement, un Code de la Vie (de bonne conduite psychologique et biologique) comme il existe un Code de la Route. Toute infraction au Code de la Route entraîne une sanction. Il en est de même en Vitalogie (Science de la Vie).
  • L’Etre s’est fabriqué pour penser à l’endroit, pour manger-boire à l’endroit, pour vivre à l’endroit.
  • La maladie non accidentelle, les altérations morphologiques et nos échecs existentiels sont la conséquence de notre façon habituelle de penser et d’agir à l’envers (négativement), en hors-la-loi vitale. A nous de savoir ce que nous voulons. Que chacun se responsabilise et se prenne en charge s’il veut vivre en paix et heureux, donc en bonne santé et avoir un corps harmonieux.

G. JAUVAIS

Pour en savoir plus, lire l’un de mes ouvrages : Que manger pour être jeune, mince et en bonne santé, Editions Fortuna – Belgique.