détox
Par le Professeur Grégoire JAUVAIS, M. D., Sc. D., Ph. D.
Aucune maladie non accidentelle ne peut être éliminée sans désintoxication profonde de l’organisme et, ensuite, sans une alimentation 100 % spécifique et naturelle.
Il est donc capital de s’épurer avant de se revitaliser, sinon les revitalisants, aussi bons soient-ils, resteront sans effet ou n’auront que de faibles effets positifs.
Toutefois, il faut savoir que la désintoxication naturelle de l’organisme use beaucoup d’énergie. Il est donc indispensable de fournir à l’organisme un maximum d’éléments bio-énergisants (et non encrassants) permettant d’optimiser le fonctionnement de ses mitochondries, sorte de centrales bio-énergétiques qui participent à la fabrication de l’ATP (Adénosine Tri-Phosphate), le carburant bio-énergétique des métabolismes.
6 jours après hydro-solubilisation ortho-biologique (HSOB) des huiles essentielles riches en terpènes, ces derniers fixent l’oxygène de l’eau spéciale dans laquelle les huiles essentielles ont été solubilisées et dégagent, conséquemment, du super oxygène, c’est-à-dire de l’ozone pur qui contribue à la désintoxication et à la régénération de l’organisme. Simultanément, les huiles essentielles HSOB favorisent, également, l’énergisation des mitochondries, compte tenu qu’elles sont fabriquées par le végétal aromatique à partir de l’énergie solaire et qu’elles portent en elles cette énergie.
Contrairement aux huiles essentielles classiques (non HSOB), les huiles essentielles HSOB sont assimilables (et non iatrogéniques) aux doses adéquates non seulement lorsqu’on les incorpore par voie buccale mais aussi par voies cutanée et respiratoire. En friction ou en massage sur la région lombaire, au niveau des glandes surrénales, elles aident à dynamiser celles-ci et, donc, à augmenter les défenses organiques, dont la défaillance favorise les infections, notamment.
Différence entre aromathérapie classique et vitaromathérapie.
Nous attirons votre attention sur le fait que les huiles essentielles (H.E.) et autres essences végétales commercialisées sous l’appellation « 100 % pures et naturelles », sont, toutes, plus ou moins, biologiquement, toxiques et iatrogènes (cause d’altérations organiques) parce que, dans cet état, elles sont, en vérité, biologiquement, dénaturées par suite de la distillation des plantes dont elles sont extraites. Il en est de même des essences extraites par simple expression de certains citrus. Ce sont des essences de réserves, inassimilables en l’état par les végétaux qui les produisent et donc inassimilables par l’humain.
Il faut, en effet, vouloir comprendre et savoir que, dans le végétal vivant, en terre, l’essence biologiquement utilisable par celui-ci se trouve être à l’état de solution hydrique, bio-ionisée, donc bio-ionisante, assimilable (bio-disponible), vitalo-protectrice (bio-énergisante).
Il faut, également, savoir que la distillation des H.E. (que ce soit à la vapeur d’eau ou par tout autre moyen) a pour conséquence de scinder en deux la molécule essence-eau (la pile mâle-femelle), de déshydrater l’H.E. originelle, de la séparer de son eau de constitution, ce qui a pour effet de la polymériser, de changer sa fréquence vibratoire originelle (biologique) et, conséquemment, de fermer (bloquer) le circuit bio-électro-magnétique général (les transferts ioniques, bio-énergétiques).
Résultat : la molécule d’H.E., de type électrique (force centripète), privée de son eau de constitution, de son partenaire aqueux complémentaire, de type magnétique (force centrifuge), n’est plus bio-ionisante, biologiquement assimilable, utilisable par l’organisme, par suite de la « fermeture » du circuit dit « électrique » (du changement anortho-biologique de la fréquence vibratoire). Elle est, ainsi, devenue un poison. C’est pour cette raison que toutes les H.E., classiques, déshydratées, sont plus ou moins anti-biotiques (anti-vie), en laboratoire (dans les boîtes de Pétri).
Ingérées (absorbées par la bouche) sous cette forme biologiquement dénaturée, « électriquement » bloquée, elles irritent et, même, ulcèrent le parenchyme hépatique, intestinal, rénal, entraînant de nombreuses micro-lésions, plus ou moins graves selon leur nature (plus ou moins bio-électroniquement oxydantes).
Chez l’animal d’expérience, en laboratoires, les H.E. majeures, même diluées avec d’autres essences végétales mineures dites 100 % pures et naturelles, administrées par voie buccale, sous la forme classique (déshydratée), ont systématiquement provoqué de véritables infarctus mésentériques, accompagnés de micros hémorragies multiples à ce niveau, de même qu’au foie, aux reins, au cerveau, entraînant, progressivement, la mort de tous les animaux.
En revanche, il s’avère que les mêmes H.E. ou essences végétales, ingérées aux mêmes doses, cessent d’être toxiques et iatrogènes sept jours après avoir été ortho-biologiquement hydro-solubilisées (re-naturées, ré-hydratées), c’est-à-dire replacées dans leur état originel (sous forme d’une solution) qui est un état biologique, bio-ionisant, c’est-à-dire un état à circuit « électrique » ouvert, libérateur d’ions négatifs actifs, vitalo-protecteurs (solution bio-électro-magnétique).
Produit hétéro-moléculaire à circuit « électrique » ouvert parce que constitué d’une force ondulatoire verticale de type électrique et centripète (fournie par l’H.E.) et d’une force ondulatoire horizontale de type magnétique et centrifuge (fournie par l’eau). C’est la forme sanitairement étio-thérapique, vitaromathérapique.
Pour cette raison, cette solution bio-électro-magnétique est biologiquement assimilable (c’est sous cette forme qu’elle existe dans le métabolisme du végétal vivant, en terre, à l’état naturel, ou en flacon mais à l’état biologiquement re-naturé selon la théorie et la technique de l’hydro-solubilisation ortho-biologique inventées par moi dans les années 1961).
Produit homo-moléculaire à circuit « électrique » fermé parce que dénué d’eau (de force vibratoire horizontale de type magnétique et centrifuge) et, donc, constitué uniquement d’H.E. (de force vibratoire verticale de type électrique et centripète). C’est la forme classique, non ionisée, non ionisante, sanitairement anti-symptomatique.
Pour cette raison, cette H.E. est biologiquement inassimilable (elle n’existe pas dans le circuit métabolique du végétal, en terre, mais seulement dans ses glandes de stockage, à l’état biologiquement « déshydraté », polymérisé, à l’exemple de notre glycogène, dans lesquelles glandes elle constitue une réserve énergique pour les périodes sans soleil).
On oublie ou on ignore qu’il ne peut y avoir d’ionisation (de transferts bio-énergétiques) sans eau, et que c’est l’eau qui fait les frais de toute ionisation et qui ouvre le circuit de type « électrique » générateur d’un champ bio-électro-magnétique, source de Force vitale (de bio-énergie).
L’hydro-solubilisation (ou re-naturation) ortho-biologique des H.E. a pour but et pour effet de dissoudre l’H.E. dans une eau spécialement et naturellement traitée et préparée à cet effet. Elle doit être effectuée biologiquement pour être biologiquement valable (a-toxique). En effet, elle doit être obtenue sans l’aide ni usage d’alcools, de solvants chimiques, d’émulgateurs artificiels, qui sont tous, biologiquement, plus ou moins toxiques, plus ou moins iatrogéniques. L’eau est vitale, métabolique, physio-biologique.
L’H.E. biologiquement hydro-solubilisée (re-naturée) se trouve, alors, être replacée comme dans son état originel, vital, comme dans le métabolisme du végétal qui l’a fabriquée pour ses propres besoins vitaux, c’est-à-dire sous la forme d’une solution.
Ce n’est que dans cet état re-naturé (biologiquement ré-hydraté) que la molécule d’H.E. est débloquée, assimilée, libérant, alors, sa puissance bio-énergisante, sa néguentropie (luminescence), selon les principes de la mécanique quantique ondulatoire. L’hydro-solubilisation a, effectivement, pour effet d’ouvrir le circuit bio-électro-magnétique, de libérer les ions bio-énergisants, inducteurs d’un champ bio-électro-magnétique infiniment plus puissant et plus efficace que celui de l’H.E. classique, dite 100 % pure et naturelle, et ceci à dose infiniment moindre.
En vérité, l’H.E. classique, dite, à tort, 100 % naturelle, est plus ou moins toxique, qu’on le veuille ou non, quelle que soit la voie par laquelle on l’introduit dans l’organisme (buccale, respiratoire, rectale, cutanée, intraveineuse, etc.), même si on la dilue préalablement dans l’eau après l’avoir mélangée soit dans de l’alcool, soit dans un solvant chimique, soit dans un émulgateur artificiel, l’usage de ces trois derniers produits étant artificiel, voire anti-biologique.
Il faut se revitaliser avec des Huiles Essentiels hydro-solubilisée.
Expérimentation :
L’ingestion d’essence (ou d’H.E.) classique (déshydratée), à l’état dit 100 % pur et naturel, entraîne des éructations, qui se prolongent tout au long de la journée, preuve que l’essence (l’H.E.) ne « passe pas », ne parvient pas à être digérée parce qu’elle bloque ou détruit les enzymes digestives. On imagine, sans peine, les dégâts qu’elle peut, ainsi, occasionner dans le tube digestif, notamment, quand il s’agit d’H.E. dites « majeures », comme l’origan, la cannelle, le girofle, le thym, etc., par exemple, sachant que la plupart d’entre elles « brûlent » (oxydent bio-électroniquement) plus ou moins.
L’ingestion d’essences (ou d’H.E.) à l’état biologiquement hydro-solubilisé (re-naturé) depuis plus de sept jours n’entraîne pas de tels désagréments et de tels dégâts (pertes bio-électroniques) parce qu’elles sont biologiquement et rapidement assimilables (bio-électroniquement réductrices).
Redisons-le, pour bien fixer les esprits, la molécule d’essence (ou d’H.E.) classique, à l’état dit 100 % pur et naturel (extraite du végétal) est un produit de réserve, bio-électroniquement bloqué, à l’exemple du glycogène organique, qui doit être transformé en glucose par addition d’une molécule d’eau pour être biologiquement assimilable. Même le végétal vivant, en terre, ne peut l’utiliser (l’assimiler) sous la forme « déshydratée », sous peine d’en mourir.
L’essence (ou l’H.E.) à l’état biologiquement ré-hydraté (uniquement Eau + Essence) est un produit biologique vitalo-protecteur, d’utilisation métabolique immédiate, parce que bio-électroniquement libéré, bio-disponible (assimilable), bio-réductrice.
La différence entre aromathérapie classique et vitaromathérapie (1) réside dans cette conception biologique nouvelle, propre à la vraie Naturopathie scientifique.
NOVA’DYN commercialise un complexe de 23 huiles essentielles biologiquement re-naturé selon ma méthode. Il s’agit du POLYVAROM. Produit sans colorants ni conservateurs chimiques. Le Polyvarom aide à augmenter la puissance du champ bio-électro-magnétique et, donc, la vitalité, l’activité et la réactivité de nos cellules. Il aide à renforcer et à dynamiser les immunités naturelles, l’auto-défense organique, la vitalité générale.
G. JAUVAIS
Pour en savoir plus, lisez l’un de mes livres : 100 % Anti-Régime (Editions Fortuna – Belgique).
Pourquoi drainer, désintoxiquer ? Parce que toutes nos maladies ont une même et unique cause : notre encrassement humoral (du sang, de la lymphe et des fluides interstitiels), produit, au départ, par des substances étrangères d’origine alimentaire. Et ce premier moteur anime tous les autres.
1) La cause première ou cause des causes. Plus l’aliment est défectueux, c’est-à-dire anti-spécifique et dénaturé, plus il apporte à l’organisme des substances étrangères, plus ou moins toxiques. Plus les surcharges s’accroissent, plus les émonctoires (peau, reins, intestins, poumons) doivent fonctionner pour assurer les éliminations. Plus leur défaillance s’accuse (par suite d’encrassement et de surmenage), plus l’encrassement humoral (Tox-Sang-Lymphe) se crée, augmente. Ainsi débute la maladie non accidentelle (d’auto-défense).
- Les fausses causes ou causes occasionnelles. Le froid, le chaud, les coups, l’humidité, les émotions (négatives), les fatigues, les radiations, etc., en général toutes les actions du milieu dans lequel est plongé l’Etre humain, n’agissent qu’en tant que causes occasionnelles. En freinant, voire en bloquant les digestions et en fermant les émonctoires, elles précipitent ou révèlent la toxémie (TSL) ( ) mais ne la créent pas, tout en la favorisant, cependant.
- Les causes secondes ou microbes. Les agents microbiens existent, et leur action est indiscutable. Mais ils ne se manifestent qu’en tant que causes secondes, en partant de la cause première, qui est la TSL. Ils apparaissent en naissant dans la masse même des substances étrangères (fermentation, putréfaction), soit en se formant au dépens des cellules (ou tissus) vivantes, altérées par la toxicité de la masse en décomposition (c’est le microbisme endogène ou autogène), soit, enfin, et beaucoup plus rarement, en venant de l’extérieur et en s’installant dans l’organisme, s’ils trouvent un terrain favorable (contagion par microbes opportunistes).
4) Les causes tertiaires (toxines et spores). Tous ces microbes d’origine seconde sécrètent des toxines qui s’ajoutent à la masse des substances étrangères, et en augmentent la nocivité. Ils se reproduisent par division ou par sporulation, ensemençant à l’infini les secteurs (tissus, organes malades, intoxiqués), si la phagocytose (action destructive des globules blancs) ne stoppe pas cet envahissement ( ).
Règle : Quel que soit l’état dit pathologique, il faut commencer par désintoxiquer les liquides humoraux cellulaires physiologiques par des drainages hépato-intestinaux-vésiculaires, à l’aide non pas de purgatifs chimiques, toxiques, mais à l’aide d’un complément nutritionnel spécial, liquide, qui existe dans le commerce et qui est à base de jus cru de radis noir, de fenouil, de menthe poivrée, de rhubarbe, de pommes reinettes, de poires, de figues séchées, de jus de pruneaux, additionnés, le cas échéant, de thio-sulfate de magnésium et d’extrait de camomille, de réglisse, de guimauve, de rosé pâle, de romarin…( )
Note 1 – Le Professeur G. JAUVAIS rappelle qu’un vrai aliment nutrimentaire est vitalisateur à son début et draineur à sa fin.
– Le thio-sulfate de magnésium est un cholérétique et donc un laxatif.
- Le jus frais de radis noir cru aide à nettoyer la vésicule biliaire et le foie.
- La menthe poivrée stimule la digestion et les sécrétions biliaires.
- Le jus frais de fenouil cru favorise l’expulsion des gaz intestinaux (flatulence).
– Le romarin est stomachique, cholagogue. Il favorise l’expulsion de la bile, donc la fonction hépatique et digestive.
- La rhubarbe à un effet laxatogène, comme le jus de pommes reinettes, de pruneaux, de figues sèches, de poires, notamment.
- La camomille a un effet anti-spasmodique et anti-inflammatoire.
- La réglisse est un cicatrisant des muqueuses agressées et un laxatif.
- La guimauve est un émollient, qui calme l’irritation des muqueuses.
Professeur P.-V. MARCHESSEAU
(1) TSL : terme inventé par le Professeur Grégoire JAUVAIS pour désigner l’intoxication du sang et de la lymphe, notamment, par suite de l’insuffisance fonctionnelle, relative ou absolue, des émonctoires naturels chargés des éliminations (d’épurer l’organisme, la machine animale).
(2) Extrait du livre du Professeur P.V. MARCHESSEAU : page 11 « La Médecine par les Aliments ». Editions Académos. Bordeaux. France.
(3) Ce type de produit est commercialisé par la Société française NOVA’DYN et par la Société suisse ORTHO-BIO.
Pour en savoir beaucoup plus, lire un des livres du Professeur Grégoire JAUVAIS : Que manger pour être en bonne santé, mince et rester jeune (Editions Fortuna – Belgique).
Par le Professeur G. JAUVAIS, Docteur de l’Université Paris 12
Avant de vous mettre à pratiquer journellement une alimentation spécifique et naturelle (Menus de Santé), vous devez impérativement vidanger (drainer) votre moteur hépato-intestinal en ingérant une bonne purge qui provoquera en vous une diarrhée physiologique, épurative et salvatrice. Faites cela, un soir, avant de vous coucher. Et prévoyez d’être tranquille et disponible le lendemain matin pour bien vous vider, vous nettoyer intérieurement. Votre pharmacien habituel vous conseillera le meilleur produit, pour cela. A défaut, vous pouvez, aussi, fabriquer vous-même un bon draineur en mettant 20 grammes de chlorure de magnésium dans un litre de jus de pruneaux que vous achèterez dans n’importe quelle bonne boutique. Vous pouvez, aussi, y ajouter 30 grammes d’écorce bien sèche de bourdaine (en poudre) récoltée en été un an auparavant (ceci pour éviter qu’elle ne provoque vomissements et coliques).
Vous pouvez, aussi, éventuellement, en mettre 30 g dans 150 ml d’eau de Volvic que l’on vient de faire bouillir. Laisser macérer durant 10 à 12 heures. Ajouter 3 g de graines séchées de fenouil qui ont, préalablement, été écrasées et laisser, encore, macérer pendant 1 à 2 heures. Filtrer le tout et boire un grand verre de cette préparation, le soir avant d’aller dormir.
On peut, aussi, avaler 2 à 4 gélules de 500 milligrammes de poudre de bourdaine avant les repas. On peut aussi avaler 5 ou 6 gélules d’Effidraine suivies d’un grand verre de jus de pruneaux dans lequel on aura ajouté soit 20 g de chlorure de magnésium, soit 20 g de citrate de magnésium…
L’essentiel est d’arriver à se mettre en diarrhée. Dans les débuts, ne pas hésiter à se purger 1 ou 2 fois dans la semaine, puis ensuite 1 fois par semaine, puis 1 fois par mois ou tous les deux mois durant toute la vie (règle d’hygiène interne). Ne jeûner jamais durant plusieurs jours de suite sans avoir, auparavant, vidanger à fond votre moteur hépato-intestinal (à l’aide d’une bonne purgation physiologique).
Dès que l’intestin a été vidé de ses matières en fermentation et/ou en putréfaction, cause première, matérielle, de notre intoxication organique, étio-pathogène, faire une journée de jeûne nutrimentaire, puis se mettre à la monodiète aux fruits juteux très mûrs, durant 3 ou 4 jours consécutifs, afin de reconstituer la flore microbienne intestinale physiologique. Généralement, on se met au jeûne et à la monodiète après chaque purgation.
La monodiète consiste à ne consommer qu’un seul et même aliment à chaque prise alimentaire, par exemple :
a) le matin, rien que des mangues crues ;
b) à midi, rien que des pommes crues ;
c) le soir, rien que des pruneaux crus.
On peut varier à volonté, et manger toujours à sa faim, en prenant soin de bien mastiquer et de bien savourer.
La monodiète peut être étayée soit par des prises de jus de pruneaux magnésiés (comme indiqué précédemment) soit par des prises de bourdaine sous forme de gélules ou sous forme d’une décoction…
Bien retenir qu’il faut aller à la selle 3 fois par jour et tous les jours de la semaine, et ceci d’une façon habituelle. C’est ça faire de l’hygiène interne (organique), sans laquelle on ne peut pas acquérir ou maintenir la santé naturelle.
Après avoir fait le jeûne nutrimentaire et les 3 ou 4 jours consécutifs de monodiète, adopter les Menus de Santé.
Les Menus de Santé
Ce ne sont pas des régimes alimentaires, classiques, basés sur les notions, fausses, de rations chimiques, de calories, d’isodynamisme, d’omnivorisme, etc. Une vache qui broute son herbe, un lion qui dévore une gazelle, par exemple, ne se posent pas de questions quant à la quantité de vitamines, de minéraux, de protides, de lipides, de glucides qu’ils ingèrent. Ils mangent ce pourquoi ils sont anatomo-physiologiquement organisés. Ce faisant, ils mangent juste (ortho-biologiquement) et, en échange, ils obtiennent la santé et la beauté naturelles.
L’Homme, avons-nous dit et répété, n’est pas un animal omnivore, un mangeur de tout et de tout à la fois, cuit ou cru, comme l’affirment certains, mais un animal anthropoïde. Il doit, donc, se nutrir comme tous les animaux anthropoïdes, qui sont de grands frugivores, de moyens herbivores et de petits carnivores.
Les Menus de Santé sont basés sur cette notion, qui est, en fait, celle de l’alimentation 100 % spécifique et naturelle (crue).
Le fait de ne devoir manger que des aliments totalement crus et spécifiques (ortho-biologiques) élimine, du même coup, tous les faux aliments qui nécessitent leur cuisson.
Tout aliment qui nécessite le trucage de la cuisson pour pouvoir être consommé est un faux aliment humain. Et un faux aliment est étio-morbido-pathogène, qu’on l’admette ou pas.
Celui qui mange spécifiquement et naturellement mange juste, à condition de manger à sa faim véritable, en variant ses aliments.
La vérité scientifique, d’une part, et la vitalité (donc la santé naturelle), d’autre part, sont dans cette notion fondamentale d’aliments à la fois spécifiques et naturels (crus).
Pour retrouver la santé naturelle (sans médicaments) et pour l’entretenir (sans médicaments), il faut tendre constamment vers cette notion biologique de spécificité et de naturalité, même si, pour y parvenir, on doit, dans un premier temps, passer par des étapes intermédiaires, de ré-adaptation (de ré-éducation psychorganique) faisant usage de certains aliments anti-spécifiques et dénaturés, en faible quantité ou lors d’escapades alimentaires, autorisées de temps à autre pour rompre la monotonie des Menus de Santé, monotonie voulue par la Nature pour ne pas tomber dans la malbouffe et la surbouffe actuelles, qui sont prises, à tort, pour une alimentation « normale », alors qu’elle sont étio-morbido-pathogènes, précisément.
Se mettre à l’alimentation 100 % spécifique et naturelle (crue) est facile. Ce qu’un Homme fait, tous les Hommes peuvent le faire. Il suffit de vouloir. Personnellement, je fais cela depuis plus de 40 ans, à mon plus grand bénéfice. Toutefois, la prudence veut qu’on adapte cette alimentation ortho-biologique au degré de dégénérescence, des capacités d’assimilation, de chaque personne, d’où nécessité de consulter un Médecin-Naturopathe ou un Hygiéniste-Naturopathe, hautement compétent, pour se faire aider, contrôler, surveiller (1) avant de se lancer dans un tel programme, qui entraîne, inéluctablement, un profond changement psychorganique pouvant induire, parfois, une fonte musculaire et/ou des crises épuratives, dites crises de retour, mal comprises par les non instruits en la matière.
Mais, grosso modo, voici quelques exemples de Menus de Santé :
Matin :
Fruits très mûrs, variés, au choix (pommes + dattes ou pommes + pruneaux ou mangue + pommes ou pommes + poires ou poires + amandes douces ou pruneaux + noisettes ou noix… Bien mastiquer. Manger à sa faim.
Si soif, eau (chaude ou froide), et rien d’autre.
Midi :
a) crudités végétales variées (quelques noix sèches + avocat pas trop mûr + chou-fleur râpé + radis noirs ou rouges râpés + carottes râpées + racine fraîche de gingembre râpé, feuilles de chêne-salade, persil, roquette, doucette, tomate bien mûre, tout ceci haché + thym + gros sel gris + poivre noir en grains, moulus sur le moment). Eventuellement, un peu d’huile de Colza…
b) crudité animale (soit viande des Grisons crue, soit Brésaola cru, soit saumon fumé cru, soit truite fumée crue, soit hareng cru mariné, soit coquillages crus de bonnes provenances…). Bien mastiquer et rien d’autre.
Si soif, eau (genre Montcalm ou Volvic ou Mont Roucous, par exemple) très chaude, après le repas.
Après midi :
Eaux précitées + fruits juteux, bien mûrs, pelés et bien mastiqués, ou fruits juteux et pruneaux (ou dattes ou figue sèches ou raisins secs), par exemple, si véritable faim. Et rien d’autre.
Soir :
Soit rien que des fruits variés, crus, de toutes sortes, sains et bien mastiqués, par exemple.
Soit potage cru de légumes, aqueux, frais, non farineux, passés au mixeur, puis chauffés au bain-marie + fromage (ou caillé) de chèvre ou de brebis au lait cru. Bien mastiquer et rien d’autre.
Si soif, eau très chaude après le repas.
Soit salades variées, crues + des fruits secs variés (secs sucrés ou secs gras). Et rien d’autre.
Chacun peut, à volonté, varier les légumes aqueux non farineux, les divers fruits et les diverses chairs animales ou sous-produits animaux (fromages, œufs).
Note : ces types de menus étant hypo-toxiques facilitent les éliminations et l’amincissement, voire l’amaigrissement. Il convient donc d’augmenter la ration des protides, facteurs de croissance, et faire de la musculation chaque jour, durant 45 à 60 minutes, à base transpirante et oxygénante.
Note : Les fruits doivent constituer un repas complet (à eux seuls). Ne jamais les manger lors d’un repas de crudités végétales et d’une protéine d’origine animale, pour éviter les mélanges indésirables, cause de mauvaise digestion et, donc, de fermentation et de putréfaction intestinales, étio-morbido-pathogènes. Pour bien digérer, il faut de l’oxygène, que nous n’avons plus ou presque plus.
Note : Les crudités végétales et les protéines animales doivent constituer un repas complet à eux seuls. Il faut bien les aromatiser (mais sans abus).
Note : Les fruits crus, bien mûrs, sains, ne sont pas des friandises ou des desserts, mais les aliments fondamentaux des anthropoïdes, donc de l’Homme. Ce sont de vrais aliments. Toutefois, il ne faut pas abuser des fruits secs (gras et sucrés). Et les fruits juteux doivent être très mûrs, adaptés aux divers tempéraments hippocratiques, pour éviter que leur acidité ne nous décalcifie.
Les légumes aqueux, frais, sains, crus, tendres, non farineux, sont les seconds aliments fondamentaux de l’Homme. Toutefois, on ne doit pas en abuser parce que l’homme n’est pas un herbivore type.
Les sous-produits animaux, sains, crus, sont, aussi, les seconds aliments fondamentaux de l’Homme. Toutefois, il ne faut pas en abuser, là encore.
Note : Les fromages faits avec du lait cru de chèvre ou de brebis sont moins nocifs que les fromages faits avec du lait de vache. Il ne faut pas en abuser, toutefois.
Les chairs animales, saines, de bonne provenance, qui ne devraient être consommées qu’à l’état cru, préparées, par exemple, en carpaccio, ne sont que des aliments de tolérance, des aliments que l’on ne devrait tolérer, à la rigueur, dans l’alimentation humaine qu’en très faible quantité, seulement 1 à 3 fois par semaine, par exemple, et qu’au repas du midi seulement.
Malheureusement, on en a fait la base de l’alimentation humaine, base qui est hautement toxicogène et toxinogène, étio-morbido-pathogène.
Donc, prudence et sobriété, qui sont la marque de la Sagesse.
Les « féculents » et autres « farineux » (céréales, légumineuses, tubercules), quant à eux, sont franchement anti-spécifiques. Ce sont de faux aliments humains. Ils conduisent à l’amidonisme, qui induit des fermentations intestinales alcooliques qui altèrent le foie et le pancréas, notamment.
L’eau pure (non souillée) est la boisson biologique de l’Homme. Dans ses veines, il ne devrait pas couler d’alcool ni de fausses boissons (sodas, thé, café, etc.).
En règle générale, les gens veulent la Santé, la Beauté, le Bien-être, le Dynamisme, l’Efficience, la Joie de vivre, bref le Bonheur et la Réussite en tous domaines, mais tout en continuant à s’abreuver et à s’alimenter à la source des maladies, du diable et des échecs.
Ils veulent, à la fois, le beurre et l’argent du beurre, une chose et son contraire, oubliant que la Santé naturelle n’est pas un don du ciel, un droit, mais une conquête de tous les instants, une récompense à la vertu, la conséquence d’une obéissance totale à la loi vitale qui est en nous et qui régit inexorablement notre Vie, notre Vitalité (Santé). Il faut gagner et mériter sa Santé naturelle et tous ses attributs.
- La maladie non accidentelle et la laideur corporelle résultant de notre dégénérescence sont une punition, une punition que l’on s’inflige bêtement pour avoir, consciemment ou in-consciemment, enfreint durant trop longtemps la loi vitale en question, c’est-à-dire le Code de la Vie. Il existe, effectivement, un Code de la Vie (de bonne conduite psychologique et biologique) comme il existe un Code de la Route. Toute infraction au Code de la Route entraîne une sanction. Il en est de même en Vitalogie (Science de la Vie).
- L’Etre s’est fabriqué pour penser à l’endroit, pour manger-boire à l’endroit, pour vivre à l’endroit.
- La maladie non accidentelle, les altérations morphologiques et nos échecs existentiels sont la conséquence de notre façon habituelle de penser et d’agir à l’envers (négativement), en hors-la-loi vitale. A nous de savoir ce que nous voulons. Que chacun se responsabilise et se prenne en charge s’il veut vivre en paix et heureux, donc en bonne santé et avoir un corps harmonieux.
G. JAUVAIS
Pour en savoir plus, lire l’un de mes ouvrages : Que manger pour être jeune, mince et en bonne santé, Editions Fortuna – Belgique.